Afin de désengorger les laboratoires, le ministère de la Santé a pris la décision qu’un test antigénique positif n’aura plus besoin d’être confirmé par un test PCR.
Faire face à « la circulation virale intense »
Ce sont 30 millions de tests qui ont été effectués en France rien que sur le mois de décembre 2021, dont plus de 8 millions entre Noël et le jour de l’an. Ce nouveau record depuis le début de la pandémie a un grand impact sur le fonctionnement de la plateforme SI-DEP et sur la saturation des laboratoires. Alors qu’auparavant, il était obligé de confirmer un test antigénique positif par un test PCR, le ministère de la Santé a annoncé lever cette obligation.
Dans une lettre adressée le 2 janvier 2022 à tous les professionnels de santé par le Directeur Général de la Santé, le Professeur Jérôme Salomon, celui-ci expliquait que « compte-tenu de la circulation virale intense, il n’est plus nécessaire de confirmer par le résultat d’un test PCR un résultat d’un test antigénique positif ». Cette décision veut avoir pour effet de désengorger les laboratoires face à la propagation rapide du variant Omicron.
Les résultats des autotests non-suffisants
Par contre, les autotests positifs, quant à eux, doivent être confirmés soit par un test PCR, soit par un test antigénique. En effet, selon Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux, interrogé par France Info, les autotests peuvent être faussement positifs avec une mauvaise utilisation du test ou d’autres interférences.
En plus de cela, les autotests ne permettent pas de déclarer le résultat sur la plateforme SI-DEP et de recevoir les certificats de rétablissement après sept jours. Les tests PCR et antigéniques, effectués par les professionnels de santé, sont officiellement validés. Mais attention, un test antigénique ne suffit toujours pas pour déterminer par quel variant on aurait été infecté.