Le jeudi 14 novembre 2019, la Haute Autorité de Santé a publié des recommandations concernant la bronchiolite du nourrisson. Parmi celles-ci, une grande nouveauté, la fin de la kiné respiratoire.
Fin de la kinésithérapie respiratoire pour soigner la bronchiolite
Jusqu’à présent, quand un bébé avait une bronchiolite, on l’emmenait chez le kinésithérapeute. Une thérapie qu’il va falloir oublier selon la Haute Autorité de Santé (HAS) qui a publié, le jeudi 14 novembre 2019, des recommandations de bonne pratique. Bon à savoir, ces recommandations ne concernent pas les enfants de plus de 12 mois et les épisodes récurrents de gêne respiratoire sifflante.
Au total, la HAS a réactualisé une centaine de recommandations. Celles que l’on retiendra tout spécialement concerne la kinésithérapie respiratoire, communément appelée « kiné respi ». Ainsi, le clapping et la vibration sont contre-indiqués. Fini les séances traumatisantes !
Pas de « kiné respi » mais un lavage au sérum « phy »
Autres nouveautés, la « nébulisation de sérum salé hypertonique, désobstruction des voies aériennes supérieures, kinésithérapie respiratoire de désencombrement bronchique » ne sont plus recommandées. Idem pour les traitements symptomatiques médicamenteux : « caféine, fluidifiants bronchiques, médicaments antitussifs, N-acétylcystéine, traitements anti-reflux, immunoglobulines, surfactant, autres thérapeutiques ».
Pour rappel, la phase aiguë de la bronchiolite dure en moyenne 10 jours. Une toux légère isolée peut être observée jusqu’à 4 semaines. Parmi les conseils donnés par la HAS aux parents, ont retiendra tout particulièrement l’importance du lavage du nez. Un geste à faire plusieurs fois par jour au moyen d’une dosette de sérum physiologique. Il est aussi recommandé de ne pas fumer dans la même pièce que le bébé et de maintenir sa chambre à une température de 19°.