Les infections au Covid-19 grimpent en flèche en France. Sur la semaine du 20 au 26 décembre 2021, le taux d’incidence a été de 833 cas pour 100.000 habitants, contre 554 cas pour 100.000 habitants sur la semaine précédente, soit une hausse de 59,3%, nous apprend Santé publique France dans son dernier bilan hebdomadaire.
Les 20-29 ans, les premiers touchés par le Covid-19
La circulation du Covid-19 s’est fortement accélérée en France sur la semaine du 20 au 26 décembre 2021. En moyenne, près de 72.900 cas étaient diagnostiqués chaque jour. Pour 100.000 habitants, on comptait 833 personnes infectées par le Covid-19, contre encore 554 la semaine précédente, apprend-on du dernier bilan hebdomadaire de Santé publique France. Ce « taux d’incidence », comme on l’appelle en épidémiologie, dépassait les 1.000 cas pour 100.000 habitants dans quatre régions : l’Ile-de-France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Corse et l’Auvergne-Rhône-Alpes.
S’agissant des classes d’âge, le taux d’incidence était le plus élevé parmi les 10-49 ans (900 cas pour 100.000 habitants). Il atteignait même 1.770 pour 100.000 habitants chez les 20-29 ans, marquant une progression de 124% sur une seule semaine. Et l’épidémie ne recule pas : sur la dernière semaine d’observation, le taux de reproduction effectif (le fameux « R ») était de 1,22, indiquant une accélération de la circulation virale.
Variant Omicron : pas de hausse des hospitalisations pour le moment
Si cette circulation virale s’accélère, c’est parce que le variant Omicron, plus transmissible, comme on le sait aujourd’hui, est en train de remplacer le variant Delta, dominant jusqu’ici. Le variant Omicron est désormais majoritaire en France : sur les premiers jours de la dernière semaine de 2021, 62,4% des tests de criblage faisaient ressortir le variant Omicron, contre 39,4% la semaine précédente.
Cette flambée épidémique n’est pas sans conséquences sur les hospitalisations. Les nouvelles hospitalisations étaient en hausse en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Auvergne-Rhône-Alpes, régions où le taux d’incidence était le plus élevé. Pour autant, les données actuelles ne permettent pas de dire qu’Omicron entraîne un plus fort taux d’hospitalisations, bien au contraire : en dépit de l’accroissement rapide du nombre de cas, les hospitalisations, y compris les admissions en réanimation, sont restées stables.