L'annonce de l'extension du pass sanitaire faite par Emmanuel Macron, lundi 12 juillet 2021, a eu pour effet de multiplier l'offre de faux pass sur les réseaux sociaux.
Un faux pass sanitaire pour 300 euros
L'extension du pass sanitaire a eu l'effet d'une bombe. Dès le mois d'août 2021, les Français non-vaccinés devront présenter un test PCR pour pouvoir aller au restaurant ou même prendre le train. Face à cela, l'offre de faux pass sanitaire s'est largement amplifiée sur les réseaux sociaux. Avec l'annonce du Président, les prix de ces faux pass sanitaires ont explosé.
Disponible pour quelques dizaines d'euros avant le 12 juillet 2021, il faut maintenant débourser plusieurs centaines d'euros pour obtenir le sésame (dans sa version fausse). Les prix de départ sont maintenant de 200 euros et peuvent grimper jusqu'à 500 euros pour un faux « parfait ».
Des documents précieux à fournir
Il suffit donc de taper des mots-clés tels que "fauxpass", "passcovid", "passsanitaire" pour tomber sur des dizaines d'offres. Il ne suffit pas de faire un paiement via Paypal, Western Union, Moneygram, ou Paysafe Card, il faut également fournir quelques documents. Il faut en effet donner son nom, prénom, numéro de téléphone mais également son numéro de sécurité sociale.
Cependant, aucun moyen de savoir si le faux pass sanitaire passera les contrôles. Il y a donc un risque pour l'acheteur mais également par le fabricant, car il s'agit d'un délit, celui de faux et d'usage de faux qui est passible de 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende. Les professionnels de lieux ne respectant pas la consigne de contrôle s'exposent également à des sanctions. L'avant-projet de loi prévoit une amende allant jusqu'à 45.000 euros et un an de prison.