Le variant Delta, qui s’est propagé massivement au point de devenir le variant comptabilisant le plus fort nombre de contaminations, pourrait à son tour, un jour, être remplacé par un nouveau variant, peut-être plus contagieux et plus mortel encore, met en garde l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Covid-19 : la surveillance des variants est d’une importance capitale, selon l’OMS
Malgré les efforts nationaux et internationaux, l’épidémie de Covid-19 est loin d’être finie. Elle se poursuit avec quatre variants « inquiétants » au niveau mondial. Et la complexité de la situation ne s’arrête pas là : l’émergence et la propagation de nouveaux variants, peut-être plus contagieux et plus mortels encore, qui seraient encore plus difficiles à maîtriser, est un scénario bien réel, met en garde le Comité d’urgence de régulation internationale en matière de santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ce 15 juillet 2021.
L’organisation appelle les gouvernements à surveiller davantage les différents variants présents sur leur territoire afin d’identifier rapidement tout nouveau variant émergent afin de pouvoir l’étudier et évaluer sa dangerosité. Les pays ayant les capacités technologiques suffisantes en la matière sont invités à partager leurs équipements et leur savoir-faire avec ceux qui en sont dépourvus.
L’OMS souhaite que, dans chacun des pays, au moins 10% des personnes soient vaccinées d’ici la rentrée 2021
L’OMS continue d’estimer qu’une vaccination aussi rapide que possible d’un maximum de personnes sur la planète est d’une importance capitale pour en venir à bout du Covid-19. La lenteur de la vaccination engendre des conséquences qui ne sont pas uniquement de l’ordre de santé publique. « Les pays ayant un accès limité aux vaccins font face à de nouvelles vagues de contaminations, à l’érosion de la confiance du public et à la résistance des populations aux restrictions, à la généralisation de la pauvreté et, dans certains cas, à la fronde sociale », alerte l’OMS.
L’organisation appelle donc les gouvernements à accélérer la vaccination, de façon à ce que, dans chacun des pays du monde, au moins 10% de la population soient vaccinés d’ici septembre 2021. L’OMS appelle les pays ayant déjà vacciné leurs populations prioritaires à partager les doses à leur disposition avec les pays ayant un accès limité aux vaccins, avant d’étendre la vaccination à l’ensemble de la population.