Les taux bas et des hausses des prix assez contenues dans certaines villes aidant, le pouvoir d’achat immobilier se maintient globalement en 2019. Dans 12 des 20 plus grandes villes de France, il enregistre même une hausse, révèle le courtier Meilleurtaux dans son bilan de l’année écoulée.
Pouvoir d’achat immobilier : des évolutions très légères en 2019
Globalement, le pouvoir d’achat immobilier baisse en France, mais cette baisse est très légère : -1 m2 pour l’ensemble des plus grandes villes de France. Fait notable : en 2019, les disparités entre les villes sont beaucoup moins marquées. Dans certaines villes on gagne quelques mètres carrés (+1 m2 au Havre, autant à Grenoble et à Strasbourg, +2 m2 à Saint-Étienne et autant à Bordeaux), tandis que dans d’autres villes on perd en pouvoir d’achat : -1 m2 à Dijon, Nantes, Toulon et Paris, -2 m2 à Lyon, -3 m2 au Mans. Mais les évolutions restent, somme toute, légères.
Seule ville à pouvoir se vanter d’un gain de pouvoir d’achat considérable, Nîmes qui gagne 9 m2 en 2019. À l’autre bout du spectre, Toulouse perd 5 m2. Ces écarts restent néanmoins moins importants comparé à 2018 : à l’époque on enregistrait +19 m2 au Mans et -10 m2 à Angers.
Pour une même somme, on peut se permettre 159 m2 à Saint-Étienne mais seulement 20 m2 à Paris
Le pouvoir d’achat immobilier est un indicateur intéressant, dont le courtier Meilleurtaux a longtemps fait sa spécialité. Il consiste à calculer ce qu’un ménage peut se permettre d’acheter à crédit, compte tenu du taux d’intérêt moyen proposé par les banques sur la période donnée et du prix au mètre carré dans la ville en question.
En chiffres absolus, pour une capacité d’emprunt de 220.673 euros, en 2019 le pouvoir d’achat immobilier était le plus élevé à Saint-Étienne (159 m2), au Mans (123 m2), à Nîmes (109 m2), au Havre (108 m2) et à Angers (94 m2). A contrario, il était le plus bas à Bordeaux (47 m2), Lyon (43 m2) et Paris (20 m2).