Les Européens passent de plus en plus de leur temps assis et devant les écrans, d’après une étude de l’association Attitude Prévention. Mais cette habitude, souvent expliquée par le travail, est plus néfaste que l’on pourrait penser.
Une immobilisation aux répercussions néfastes sur la santé
Rester assis plus de trois heures par jour est mauvais pour le corps. Au cours de cette enquête, huit pays d’Europe ont été étudiés, et il en ressot que les Européens restent assis en moyenne 7h26 par jour et les Français 7h24... ce qui est toujours mieux que nos voisins Britanniques, qui restent assis en moyenne 8h13 par jour. On constate que les pays européens où les habitants restant le moins longtemps assis sont les Pays-Bas (6h13) et la Finlande (5h50).
Sur les 4 000 Européens interrogés, âgés de 18 ans et plus, seulement 28 % savent que la sédentarité a un impact néfaste sur la santé et que ça influence différents risques de santé comme l’obésité, le diabète, la dépression, l’anxiété, les maladies cardiovasculaires et les cancers. Et toujours d’après Attitude Prévention « 72 % ignorent un ou plusieurs des risques cités » Les Français font néanmoins preuve d'une plus grande sensibilisation à ce sujet puisque cette proportion est légèrement inférieure chez nos concitoyens (64 %). À noter que le cancer est le risque le moins connu des Européens.
Les Européens bougeraient plus si on les motivait plus
Les Européens favorisent en général les activités sédentaires plus que les activités physiques pendant le temps libre. Les Français pratiqueraient 59 % du temps des activités sédentaires, une tendance qui est moins marquée dans le sud du continent comme au Portugal, où les activités physiques sont favorisées 49 % du temps. S'agisant des activités d'extérieur, les habitants des pays latins expriment une préférence pour la promenade : 57 % au Portugal, 52 % en Espagne, 51 % en France et 50 % en Italie. Alors que 30 % des Britanniques semblent préférer la fréquentation des bars et restaurants.
Les Européens interrogés expliquent que s'ils y avait plus d’infrastructures dédiées aux activités physiques ou sportives (parcs, jardins, terrains de sport, etc.) ou celles dédiées aux modes de déplacements (trottoirs, pistes cyclables… ), cela les inciterait plus à pratiquer des activités physiques. 79 % des juniors et 65 % des seniors (+50 ans) seraient davantage prêts à se déplacer à vélo s’il y avait plus de pistes cyclables.