Si le vaccin est l’arme la plus efficace que le monde a à sa disposition pour gérer la quatrième vague de Covid-19, la question de la durée de l’immunité est au centre de cette stratégie. Alors que, désormais, une très grande majorité de la population veut se faire vacciner, la question de la troisième dose se pose, les premiers vaccins effectués datant de plusieurs mois déjà.
Au tour de l’Allemagne de distribuer une troisième dose de vaccin
Le premier pays à lancer une campagne de rappel de vaccin a été Israël où, malgré une population fortement vaccinée, le variant Delta provoque une augmentation des cas. Une situation attendue, puisqu’être vacciné ne prévient pas contre le fait de se faire contaminer, mais bien contre les formes graves de la maladie qui, elles, sont en chute libre.
D’autres pays ont suivi : le Royaume-Uni va lancer une campagne de rappel auprès de 32 millions de britanniques dès le 6 septembre 2021, tandis que l’Allemagne a annoncé à son tour une telle possibilité pour le 1er septembre 2021. Un rappel de vaccin qui, néanmoins, ne concernera que les populations vulnérables et les personnes âgées.
La France n’a encore rien de prévu
De ce côté-ci du Rhin, la question d’une troisième dose avait brièvement été évoquée par Emmanuel Macron le 12 juillet 2021… et puis plus rien. Si on suit la logique, le rappel devrait avoir lieu en septembre ou octobre, lorsque l’immunité conférée par le vaccin commence à faiblir.
Potentiellement, d’ailleurs, le rappel pourrait être réalisé avec des vaccins légèrement modifiés, plus adaptés aux variants comme le variant Delta. D’ailleurs, Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes, a déclaré, au sujet de la hausse du prix de la dose pratiqué par Pfizer et Moderna, que les vaccins à venir sont censés être plus performants contre les variants, ce qui en justifierait un prix plus élevé.